Bon ... Eh bien puisqu'il ne répond pas, je m'en charge !
Naflin avait eu de la chance. Il s'était éveillé peu de temps avant l'ouverture d'une nouvelle promo de shinigamis. Ainsi, la coincidance le fit sourrire quand, lorsqu'il arriva au Seireitei, il trouva les portes grandes ouvertes, et de nombreuses personnes affluer. Ils se rendaient tous à l'Académie dans l'espoir de devenir shnigamis.
Naflin, quant à lui, n'y allait que parcequ'il ne savait pas vraiment que faire d'autre : c'était le seul "objectif" qu'il avait eu depuis qu'il était revenu à la réalité. Et ce dernier étant sortit de la bouche d'un homme qui quelques instants plus tôt avait tenté de l'agresser : autant dire que c'était plutôt maigre comme motivation.
Dans une sorte de gigantesque amphithéatre, il prit place avec la foule. Cà lui rappelait grandement les cours qu'il suivait lorsqu'il était vivant, mais de grandes différances apparaissaient. Les thèmes abordés auraient prêté à rire s'ils l'avaient été dans le monde des vivants, et les élèves semblaient d'âges et d'origines très variés.
Lors du cours suivant, un élève fut trainé puis grondé par un professeur. L'étudiant ne se laissa pas faire, et sans que personne ne comprenne vraiment comment, il s'était retrouvé immobilisé.
Par la suite, le professeur fit un speech, comme si de rien était. Ce qui laissait présager qu'une telle chose était totalement normale, et était même monaie courrante.
Le pauvre bougre, quant à lui, ne semblait pas du tout apprécier la situation, et Naflin étant assis à a peine cinq mètres de lui, il pouvait clairement voir les tentatives désespérées qu'il déployait pour se libérer.
Un question se profila dans l'esprit de Naflin : pouvait-il l'aider ? Avant même d'aborder l'aspect technique de la chose, il devait se faire petit, et passer innaperçu, étant donné qu'il n'avait rempli aucune inscription à l'académie, s'il se faisait remarquer, il y aurait de grandes chances qu'on le jette dehors.
Pourtant, sans lui demmander son avis, une réminiscence d'un rêve qu'il avait fait se déploya dans son esprit. Au début, ce n'était qu'une impression, mais très rapidement, elle se répandit jusqu'à occuper la totalité de son esprit.
Naflin n'avait plus aucune perception du monde uqi l'entourrait, totalement plongé dans le rêve qu'il avait fait il y a presque une éternité, et qu'il avait refermé et rangé dasn un coin de son esprit. Le rêve montrait une jungle gigantesque, se déployant sur des kilomètres. Et dedans, une espèce de végétal, proche des lianes, se faufillait et aller capturer tout animal, et donc tout humain qui s'y aventurait. Elle s'enroulait autour d'eux, formant un cocon, dans lequel il n'était plus possible de faire le moindre mouvement tellement s'était serré.
Son champ de vision était totalement occupé par l'un de ces cocons, tandis que l'image de l'élève immobilisait appraiassait en surimpresion sur ce dernier. Une lueur dorrée j'aillit alors de la poche, au début un simple trait, mais qui se répandit, en la déchirant.
Dès que la lianne enroulée fut déchirée, le rêve renflua dans l'esprit de Naflin, et reprit la place qui était sienne quelques minutes plus tôt, tandis que sous ses yeux surprits, le retardataire tombait au sol, visiblement libéré de son sort d'entrave ...